La Compagnie Noire: Depuis des siècles, les traditions et souvenirs de la compagnie noire sont consignés dans les présentes annales. Depuis des siècles, la troupe se loue au plus offrant et les batailles qu’elle a livrées on déjà rempli maints volumes. Jamais pourtant elle n’aura traversé de période aussi trouble.
Entrée au service de la dame et de ses sorciers maléfiques, la compagnie participe à l’une des plus sanglantes campagnes de son histoire. Les combats incessants, la magie noire qui empuantit l’air, bientôt les hommes tombent comme des mouches, et ceux qui restent debout commencent à se demander s’ils ont choisi le bon camp. Ce sont des mercenaires, ils sont dépravés, violents et ignares, sans foi ni loi, mais même eux peuvent avoir peur, très peur…
C’est toujours difficile de quitter des personnages avec lesquels on a partagé autant de bons moments.
13 tomes, cela laisse le temps de s’attacher, et quand le bout du voyage se profile à l’horizon on se demande toujours comment l’auteur va s’en tirer, s’il nous prépare de grandes surprises, des rebondissements incroyables, etc…
Pour être franche, j’étais persuadée que l’on allait en prendre plein la vue, je m’attendais à quelque chose de grandiose, un peu comme un énorme bouquet final !
Mais finalement Glen Cook nous surprend une fois de plus en nous offrant quelque chose de beaucoup plus subtil, une fin nuancée, ouverte, tout en étant formidablement bien aboutie.
Même si elle peut laisser présager une éventuelle suite, ou tout du moins nous donner envie de la désirer ardemment, il n’y a pas de cliffhanger, fort heureusement !
C’est plutôt comme si lui aussi s’était attaché à certains personnages et n’avait pas eu envie d’en finir de manière brutale ou expéditive avec leurs destins.
J’ai presque envie de croire qu’il a voulu nous permettre de les laisser vivre dans notre imagination, et c’est plutôt réussi car je ne suis pas prête d’oublier toute cette bande de mercenaires.
Ce dernier opus est également celui de l’introspection où la nostalgie affleure en permanence durant les derniers moments héroïques de ces soldats hors du commun, comme pour mieux graver dans notre mémoire, à nous, lecteurs de la première heure, tout ce que nous avons traversé avec eux.
Des hommes et des femmes charismatiques, aux personnalités multiples et à la destinée complexe, tout cela déployé dans un univers de sorcellerie, de divinités ensevelies et de légendes ténébreuses, de contrées incroyables et théâtre de combats épiques, sont autant d’ingrédients habilement arrangés pour nous offrir une saga de Dark Fantasy inoubliable et sans doute assez unique en son genre !
J’ai vraiment passé des heures mémorables avec cette Compagnie, et, une chose est sûre, je vais la regretter 😉
Commentaire ajouté par Lady-Stardust il y a 11 ans
Les Annales de la Compagnie noire, Tome 13 : Soldats de pierre (II) de Glen Cook
Commentaire ajouté par ComteHislec il y a 11 ans
Les Annales de la Compagnie noire, Tome 13 : Soldats de pierre (II) de Glen Cook
On retrouve le style inimitable de Toubib. Droit au but, pas de fioriture, les questions existentielles sont abordées avec humour noir, c’est un réel délice que cette série. Une « non-fin » mais fin quand même, à la hauteur de toute la série.
Commentaire ajouté par Karun il y a 11 ans
Les Annales de la Compagnie noire, Tome 13 : Soldats de pierre (II) de Glen Cook
Il s’agit de LA fin ultime pour toute saga de Fantasy. Impossible à surpasser. Quelques phrases suffisent à nous laisser bouche bée, subjugué par tant de classe, de magie de… de tout !
Autant sur les derniers volumes on aurait pu croire que l’histoire trainait en longueur, mais cette fin remet tout en place, avec grand talent.
A méditer, pour tous les auteurs en herbe, et à lire pour tous les fans de Fantasy.
What else ? 😉
Commentaire ajouté par Mijak il y a 12 ans
Les Annales de la Compagnie noire, Tome 13 : Soldats de pierre (II) de Glen Cook
Suite et « fin » de la série. Oui, on pourrait estimer que c’est une fin, même si d’autres tomes sont à venir. En tout cas ici, pas de cliffanger.
Tome toujours aussi bon, du moins que le précédent ; Toubib rend l’aventure plus vivante et parfois marrante par son cynisme, même si comme lui on a tendance à la nostalgie et la conscience qu’il n’en reste plus beaucoup, à la fin… Comme il dirait, les soldats vivent…
Ce titre d’ailleurs, bon sang. Pourquoi appeler ça « Soldats de pierre » en français ? Alors que « Les soldats vivent » a beaucoup plus de sens dans l’esprit de Toubib ; c’est la couleur de ce dernier tome, l’émotion, l’ambiance transmise.
Bref, très bonne fin donc, j’ai beaucoup aimé. Et principalement parce que ce n’est pas une fin.
Ah, encore une fois, la version française… des fautes de frappes, des tirets au milieu des mots sans raison aucune, des espaces entre les mots qui sont tout simplement absents… -__-